Abandon

Réflexions sur la thématique de l'abandon.

11/23/20241 min read

Quatre consonnes et trois voyelles, un mot qui me glace. Et non, ce n’est pas le prénom de Raphaël !
Je fais partie de ceux qui n’aiment pas assez ou bien trop. Ceux qui ne savent pas s’y prendre pour trouver un juste milieu dans la vie des uns et des autres.

Mon cœur est énorme. Il est une vaste plaine où se promènent des rencontres, des souvenirs. Des rêves, surtout. Souvent, monsieur tout le monde pense que je suis froid et intransigeant. S’il a tort sur la forme, il n’a pas tort dans le fond. Je le suis, effectivement, mais avec moi-même. Avec ce que je suis, ce que je deviens. Par conséquent, la relation à l’Autre est rude et complexe. Comment appréhender une personne si l’on ne sait pas s’aimer soi-même ?

Je me connais. En tout cas, en grande partie. Je me comprends et je peux m’expliquer chaque raison de mes comportements. En revanche, je n’ai pas les clés pour les autres.
Il y a en chemin des âmes qui vous touchent en plein cœur. Ces personnes viennent prendre racine dans votre jardin intérieur. C’est à partir de cet instant-là que les choses se corsent…

Aimer sans retenir. Apprécier sans se perdre. Sans avoir peur que l’Autre ne s’échappe, ne prenne la fuite.
Si j’avais le choix, croyez-moi, j’aimerais simplement, comme monsieur tout le monde.

Quatre consonnes et trois voyelles, un mot qui me frappe. Je tiens peu de mains mais quand celles-ci reposent dans les miennes, tu peux compter sur moi. Chez moi, pas de coup d’essai, que des histoires. Je n’ai pas appris l’éphémère, je ne sais que l’éternel.