Résilience
Réflexions sur la résilience.
11/23/20241 min read
Aux maux qui suivent mes pas d’adulte, j’ai envie de leur serrer la main. Certains me tiennent debout, ils nourrissent mon envie de vaincre, de prouver. D’autres me déstabilisent, m’embarrassent. Je ne sais guère ce que je dois en faire. Ils ne sont plus tout à fait ce que je deviens, mais ils dictent ce que je suis.
De blessures en cicatrices, j’apprends à apprendre. Ce que la vie m’enseigne, et pourquoi je saigne. J’apprends, mais je trébuche chaque jour. Demain, j’apprendrai encore. Ce qu’hier m’aura appris me fera sourire davantage. Demain, je l’adore. Il est la promesse que ce que je projette arrive, car j’y crois si fort.
Je serre la main d’un mal d’antan pour lui dire que je l’ai vu. Je le salue, et je reprends ma route. Et si, guérir était accepter de se tenir debout face à nos peines, et voir son cœur s’éloigner, s’envoler ? Là-haut, je suis bien. Je sais où est mon chemin. Je n’ai pas besoin de pardon. Pas besoin d’explications. Je suis cerveau-lent. La machine s’arrête de penser, à toute vitesse. Là-haut, lâche mon cœur pour le meilleur. Mais, c’est d’en haut que l’on voit la beauté d’ici-bas. C’est sûrement pour cela que mon cœur y revient à chaque fois. Pour chanter, danser, rire, et rêver, ensemble.
Là-haut, c’est n’importe où, mais pas avec n’importe qui. C’est devant son miroir, dans les bras de sa maman, en voiture avec son petit, dans un parking sous-terrain avec ceux qu’on aime, autour d’une table avec sa famille. Là-haut, pour mon cœur, c’est définitivement ici et maintenant. Merci la vie. Merci les mots. Merci nos maux.
Viens, on leur serre la main !